Le scénario a été inspiré d'une histoire vraie des années 60, un jeune étudiant (Leonardo Dicaprio) qui se fait passer d'abord pour son prof puis pour d'autre gens pour escroquer les banques est poursuivi comme un jeune caméléon par un agent du F.B.I. (Tom Hanks).
Un film trés divertissant et intéressant à voir!
Bon film et à bientôt!
Poï
Francis Eybl- Jeune fille lisant - 1850" D'abord il y a les mains repliées sur elles-mêmes portant l'objet comme s'il était sacré. On sent le corps tout entier concentré, les muscles mais aussi l'intérieur, ce qu'il y a derrière la surface de la peau, ce qui se passe à l'intérieur de nous, ce qui ne concerne que nous, ce qui ne peut pas, ne veut pas forcément se dire."
in "les femmes qui lisent sont dangereuses" de L.Adler & S.Bollmann (Flammarion) 2006
J'aime les livres.
Pour le plaisir de lire, ce plaisir rien qu'à soi, pour ce moment de retrait du monde, pour la découverte d'un auteur, d'une histoire, d'un univers, d'une intrigue, pour le questionnement, pour les images, le voyage, le rêve, pour les mots, leur musique, leur poésie...
Et puis, j'aime leur contact et leur odeur: le grain du papier - rêche pour les poches, plus lisse pour les beaux livres, glacé pour les livres d'art, léger, si léger et fragile pour les Pléiade, épais, presque craquant pour les livres anciens- et cette odeur, si particulière quand on ouvre pour la première fois un livre tout neuf, plus forte et dense pour un vieux livre, un de ceux qui a vécu...
J'ai une affection toute particulière pour les livres de poche. Je ne suis pas née avec eux ( apparus dans les années 50) mais il m'accompagnent depuis lontemps. Mes premiers sous dépensés pour eux, mes premières émotions littéraires au lycée, mes lectures, à l'internat, sous les draps à la lampe de poche après l'extinction des feux, le rituel des quelques pages le soir avant de s'endormir...
Je suis une "accro" des poches: ceux que j'achète, juste pour la page de garde ou pour le titre, ceux dont j'attends la sortie avec impatience, ceux qui m'interpellent par leur illustration, ceux dont je me dis qu'il serait temps que je les lise, ceux que l'on me recommande ou qu'on me prête gentiment, ceux qui m'intriguent, ceux dont je me délecte et que je relis...
Bref, les livres me sont indispensables, à l'heure des ordinateurs et des textes en ligne!
Je garde tous mes poches; ils s'entassent, ou bien rangés et par ordre alphabétique, ou dans des piles instables ( faute de place) en ordre aléatoire, mais toujours à portée de vue et de main. Mon seul regret, la poussière. Allergique, la relecture s'accompagne de moult éternuements. Mais tant pis! ....et puis on peut les emmener partout avec soi,, dans une poche, chez le médecin, dans le train, en vacances...je peux même marcher et lire ( un peu) en même temps!
En fait, je ne peux pas m'en passer....Alors, et vous? ;-)
Norman Rockwell - le bouche-à-oreille- 1948(lire en commençant par la dernière ligne)
Je vis j'ai vécu.
Je sors et j'éteins
J'entre et j'allume
Lampe électrique et va-et-vient
LA VIE
Hier aujourd'hui demain
Bonjour grand père
Bonjour monsieur
Bonjour bébé
Poème VI- Pierre Albert Birot ( toujours extrait des Trente et un poèmes de poche) 1917
Courage, il n'y en a plus que 28 ;-)
& oui, il faut maintenant commencer à penser à ranger nos petites affaires... il faut mettre en place des rubriques pour classer nos correspondances d'aujourd'hui et nos échanges d’hier (les films, les stickers, les musiques...). je laisse katherine organiser cette opération dès mercredi lors de la séance entre vous & sans nous !
courage,
b55
Hier soir, je suis allée avec mes parents voir un spectacle de cirque (art du cirque précisons) au Cirque-théâtre d'Elbeuf récemment refait. C'était FABULEUX, j'en ai encore les yeux qui pétillent!
J’ai donc décidé de vous en parler un peu car même si je m’attendais à voir un très beau spectacle je ne pensais pas qu’il serait si bien !
On vit tous les pieds dans la boue, mais certains regardent les étoiles. Mathurin Bolze est résolument de ceux qui rêvent en direction du ciel. Avec Tangentes, le trampoliniste virtuose, s’inspire des textes de Jorge Semprun et Robert Antelme liés à la déportation pour dépeindre un monde où l’homme est broyé par l’homme.
Une mécanique infernale face à laquelle il nous faut prendre la tangente, trouver des lignes de fuite pour ne pas finir assujettis, déshumanisés.
Ici, la fuite et la résistance se font par les airs. Suspensions, acrobaties vertigineuses, pas de danse, portés aériens, mouvements s’accélérant jusqu’à la folie au son de percussions et du free jazz d’Akosh Szelevényi (que je vous conseille). L’apesanteur libère les corps de la noirceur du monde, de l’emprise du pouvoir, des rouages de la machine sociale. Tapis roulants, trappes, roue, trampoline… Les agrès témoignent d'un univers où tout nous pousse à courir. Il y a celui qui décide de l’acharnement nécessaire, celui qui fait tourner la roue et l’autre qui tente de rester dedans. Les disciplines se jouent à l’horizontale et à la verticale. Des chutes en rétablissements, Mathurin Bolze questionne la faculté d’adaptation et de résistance de l’homme, aujourd’hui.
Si le propos paraît plutôt sérieux, cette pièce pour quatre acrobates et deux musiciens est aussi souvent drôle, burlesque et légère. Comme on change de la boue en or, Mathurin Bolze donne des ailes à la gravité.
Je vous invite donc à aller vous renseigner sur les différentes représentations ayant lieu dans notre entourage, il y a des choses superbes et les apparences sont souvent trompeuses !
De plus si vous aimez ce genre de spectacles regardez Arte, c’est une chaîne où il y a vraiment des choses très intéressantes.
faustine.
La condition humaine I -1933-Que de formes de couleurs et de sons
Quel voyage on peut faire dans une tête
humaine
La tour Eiffel n'est pas plus haute
qu'un homme
P.Albert-Birot . Poème XX. 1917
et j'ai dans la tête ce souvenir d'une déambulation, seuls dans les rues d'une petite ville d'Andalousie au mois de février.
C'était l'hiver, pourtant le soleil baignait les petites rues tortueuses du vieux quartier . Les orangers croulaient sous les fruits, certains tombés, écrasés au sol, avec au-dessus de nos têtes, un ciel bleu, limpide.
et puis, tout à coup, le regard stoppé net, comme un appel
Une porte ouverte , une grille de fer forgé, un petit vestibule sombre, pavé de couleurs vives et au fond, un puits de lumière, une grosse jarre ventrue, un palmier, d'autres plantes bien vertes, un endroit à part, distinct de la rue, embrassé d'un coup d'oeil.
Et là le temps s'arrête!
Ce n'est plus maintenant, c'est une plongée dans le passé. C'est Al-Andalus, il y a longtemps.
Un patio coloré et baigné de fraîcheur, un autre monde si calme, si ordonné
une autre vie qui bout là-bas au fond de cette cour, derrière ces fenêtres fermées...
Et puis, en une seconde, la vision s'achève, happée là, dans l'encadrement de cette porte
et nos pas, un peu désorientés tout de même, nous entraînent à nouveau....
Impressions de voyage. 1999. Maryline M-L
G.Metsu (1629-1667)
....rêveuses ou impérieuses mais toujours gracieuses
demain mercredi pier, khaï-dong & b55 arrivent en gare de bernay à 13h23... si tout va bien devant la gare il y aura maryline & sa panda !
